[Légende id = « attachment_34578 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Image credit: UN Photo Clinique A Handicap International en Haïti. Crédit image : Photo ONU/ [caption]

[vedette] Le rapport, un instantané des conséquences dévastatrices de la violence armée sur les personnes et leurs familles, souligne un lien évident entre la violence armée et de la violence armée de handicap [/standout] est décrite par l’OCDE comme le «usage ou menace d’armes pour infliger des blessures, de décès ou de dommages psychosociaux, qui sapent le développement». Il a un effet puissant et durable, lui infligeant des blessures graves et laissant derrière lui une famille désunie. Jusqu'à tout récemment, il y avait un manque de données systématiques pour aider à comprendre ses effets correctement. Pour aider à combler cette lacune, une étude a été réalisée en 2011 et 2012 en Colombie, Ouganda, Pakistan et Haïti. Chercheurs interrogés 713 survivantes de la violence armée, menée 128 entrevues avec les dirigeants locaux en sécurité, gouvernement, société civile et les médias et documenté les histoires de 12 autres survivants.

Le rapport, un instantané des conséquences dévastatrices de la violence armée sur les personnes et leurs familles, met en évidence un lien évident entre la violence armée et l’invalidité. Survivants de la violence armée avec déficience durable et conditions médicales font face à des obstacles nombreux à vivre leur vie quotidienne, en particulier ceux qui vivent dans des zones marginalisées, négligés et dangereux. Chaque jour, ils sont confrontés à des difficultés croissantes créées par leurs nouvelles conditions, y compris l’impact négatif sur leur bien-être psychologique. Une assistance limitée pour la santé à long terme et de réadaptation, un manque de soutien économique et de participation sociale aggrave leur exclusion.

Plus 80 % des survivants interrogés dépréciation durable soutenue, avec une perte de fonction dans des membres soit supérieurs ou inférieurs, y compris les blessures de la moelle épinière. Leurs blessures ont abouti à la diminution des débouchés économiques et ultérieures exclusion économique et sociale, avec des survivants, touchés par des impacts négatifs sur leur revenu de ménage et les moyens de subsistance. Les effets de ceci ont été multipliées si survivants avaient à charge dans leur foyer.

La recherche a également constaté que la violence armée diminue souvent la subsistance et les possibilités d’études offertes aux survivants et à leurs ayants droit, menant à des changements difficiles dans une dynamique sociale au sein de leurs familles et leurs communautés.

[vedette] Par ailleurs, bien que les services offerts aux survivants étaient principalement liés à l’immédiat et soins de réadaptation à long terme et la prise en charge n’était pas disponible [/standout] en outre, bien que les services offerts aux survivants étaient principalement liés à des soins de santé immédiats, soutien et une longue durée de réadaptation n’était pas disponible. Les frais d’hospitalisation, des soins inaccessibles et l’ignorance des services disponibles étaient les principaux obstacles à l’accès aux soins. Il y avait une aide gouvernementale limitée disponible ou accessible, y compris les systèmes de justice. Suivi de soins de santé a également été très insuffisante, donc familles portent le fardeau de la responsabilité d’aider.

Malgré la réalisation de cette recherche et son importante contribution à la connaissance de la violence armée et handicaps, davantage doit être fait. Il subsiste un manque de données empiriques sur la portée, les caractéristiques et les répercussions de la violence armée sur les moyens de subsistance et l’invalidité. Ce rapport représente seulement la partie visible de l’iceberg, et de construire davantage de preuves est indispensable pour élaborer des politiques solides, basés sur la réalité.

(Pour plus d’informations, commentaires et pour recevoir une copie du rapport, veuillez contacter : rashmi.thapa@handicap.be)