[Légende id = « attachment_54556 » align = « aligncenter » width = « 580 »] xyz. Image credit: USIP. Président tunisien Béji Caid Essebsi. Dans le cadre d’une réhabilitation annuelle, Essebsi a récemment publié près d’un millier de tunisien emprisonné sur des frais de médicaments. Crédit image : USIP. / [caption]

[vedette] Tribunaux en Tunisie sont tenus d’imposer des peines sévères pour les infractions [/standout] The tunisienne révolution ne résulte pas uniquement dans l’éviction de Zine El Abidine Ben Ali et sa famille infâme de la drogue. Il a aussi donné naissance à un pardon annuel pour les prisonniers, qui devient une tradition dans l’histoire moderne du pays.

Les noms des personnes bénéficiant de la grâce présidentielle sont décidées par le Président lui-même, avec un ministre de la Justice.

Un grand nombre de ces condamnés est détenus sur les infractions liées à la drogue, comme le résultat de lois de drogue dure de la Tunisie ; statistiques de décembre 2015 montrent 7 451 personnes actuellement dans les prisons tunisiennes sur les stupéfiants.

Journée de révolution nationale, le 14 janvier, le Président Beji Caid Essbesi, élu en 2014 et des fondateurs du Parti libéral, Nidaa Tounes a saisi l’occasion d’accorder des grâces à environ 1 609 prisonniers. 1 178 ont déjà été libérés, dont 885 reconnu coupable des accusations de consommation de drogue.

La législation tunisienne médicaments : loi 52

Beaucoup d'entre eux ont été condamnés en vertu de la loi 52, la législation tunisienne notoire pour usage de drogue. Il apporte un lourd tribut pour des milliers de jeunes Tunisiens qui prennent de cannabis et autres drogues récréatives – même si c’est pour la première fois.

Un récent rapport de Human Rights Watch, « Tout cela pour un joint, » interroge l’efficacité de ces lois.

Le rapport indique que « pour près d’un quart de siècle, lois sur les drogues de la Tunisie ont mandaté des peines de prison pour des infractions entraînant un grand nombre de délinquants à basse altitude dans les prisons tunisiennes ».

En effet, les tribunaux en Tunisie sont tenus d’imposer des peines sévères pour toute personne reconnue coupable de possession et de consommation. Et cette terminologie est rigide.

Comme Human Rights Watch, « la Loi impose une peine minimale de cinq ans de prison à répéter des délinquants. Pour les deux infractions, les juges n’ont aucune latitude pour réduire la peine à la lumière des circonstances atténuantes. Même dans les cas impliquant la possession d’une seule articulation, juges n’ont pas l’autorisation d’imposer des solutions de rechange à l’incarcération comme les sanctions communautaires ou autres sanctions administratives. »

J’ai parlé à Farhat Othman, un ancien diplomate tunisien et chercheur en sociologie qui a écrit sur 52 de la Loi. Il a dit que la Loi est une « une tragédie quotidienne » que de nombreux jeunes tunisiens ont à traverser. Il a dit la loi devrait être abolie, comme il criminalise les jeunes qui sont victimes des « vrais délinquants », définis par Othman comme trafiquants de drogue.

Othman dit qu’au lieu de reconnaître les souffrances de ceux en Tunisie, le gouvernement utilisait des lois comme la loi 52 « contrôler et maintenez-le son emprise sur les jeunes en Tunisie. »

Appels au changement

[vedette] Les criminels violents et par rapport aux cellules de terroristes frais partager avec ceux dont le seul crime est fumer un joint [/standout] militants ont commencé à faire du bruit sur les 52 de la Loi. Le 28 décembre, le premier d’une série de manifestations hebdomadaires devant l’Assemblée nationale constituante (organe parlementaire de la Tunisie) a commencé. Les manifestations, qui sont poursuivent, visent à forcer le gouvernement à réformer la Loi.

Les rassemblements sont remarquables pour y compris un grand nombre de membres de la famille des prisonniers – les victimes indirectes des peines sévères de loi 52.

Ils ont montré la forte opposition à la peine directives, ainsi qu’indignation face à des actes de torture et de mauvais traitements dans les prisons tunisiennes.

Les familles sont plaignent également de la nature lancée du système tunisien de la prison, où les criminels violents et ceux sur des accusations de terrorisme partagent des cellules avec ceux dont le seul crime est fumer un joint.

Sajin 52

Les manifestations hebdomadaires sont organisées par des membres de Sajin 52, un indépendant initiative citoyenne demandant pour la réforme de la Loi, qui a vu des affaires très médiatisées comme la Adnen Meddeb et Mabrouk Amine.

Meddeb et Mabrouk sont deux membres du Comité d’organisation cinématographiques de Carthage. Ils ont été arrêtés le 28 novembre dernier, au départ pour avoir enfreint le couvre-feu qui avait été imposé après un attentat contre un autobus contenant des membres de la garde présidentielle.

Plus tard, ils ont été perquisitionnés par la police qui a trouvé les rolling papers et détenus sous l’accusation de « intention d’utiliser le cannabis ».

Lors d’une audience en décembre, la paire ont été condamnée à un an de prison et une amende de 1 000 dinars, plus une amende supplémentaire de 100 dinars pour avoir enfreint le couvre-feu.

Mais un mois plus tard, ils ont été acquittés par une Cour d’appel.

Seif Eddine Jlassi, membre fondateur Fanni Raghman Anni, a souligné que la réforme de la loi devrait être obligatoire.

« La loi actuelle, comme il est, est un outil utilisé pour exclure des jeunes, des artistes et des militants de la vie publique tunisienne.

« 52 de la Loi est une loi politique utilisée par Ben Ali dans le passé pour sévir contre les opposants politiques et se taire ceux qui osent dénoncer sa corruption et le système ».

Avec un nouveau projet de loi en attente d’être débattu au Parlement, militants des droits de l’homme en Tunisie espèrent que l’oppression et abus liés à la loi seront bientôt diminués.