L’Allemagne est un pays de mouvements pour la paix. Dans l’opinion publique, la paix est considéré comme une valeur de clé, plus importante encore que la démocratie ou la liberté individuelle. Dans un récent sondage Eurobaromètre 69, par exemple, 62 % de la population a répondu par l’affirmative que la paix était la plus importante valeur sentimentale pour eux, plaçant l’Allemagne au sommet de la liste européenne.

C’est une nouvelle encourageante. Il indique qu’il y a raison d’être optimiste quand il s’agit de l’avenir de paix directs, eV. Officiellement fondée en 2010, paix Direct, eV est la nouvelle filiale allemande de paix directs. Bien qu’il y a littéralement des centaines d’organisations pacifistes et des instituts de recherche ici en Allemagne, paix Direct, eV est unique. Nous sommes la seule organisation qui vise à un soutien financier public local canal directement aux bâtisseurs de la paix locaux travaillant dans les zones de conflit dans le monde entier. Nous espérons pouvoir capitaliser sur l’opinion publique allemande pour la paix, au profit des bâtisseurs de paix local.

En particulier, nous visons à développer un dynamique groupe de supporters dont les contributions peuvent faire une différence puissante dans la création d’alternatives pacifiques aux conflits violents. Comme nos collègues de Paix directs en Grande-Bretagne et dans le nouvellement créé US d’affiliation, nous reconnaissons qu’il y a toujours une expertise locale pour la consolidation de la paix partout où il y a un conflit violent. Et nous croyons fermement que c’est essentiel pour l’établissement d’une paix juste, durable et stable.

L’Allemagne est également un pays de contradictions. Veut-il être une CUA de taille moyenne ou une grande Suisse Allemagne ?  Quand il s’agit de définir le rôle de l’Allemagne dans les affaires mondiales, je pense que c’est une bonne question. Dans les années 1990, la politique étrangère allemande avait une orientation plus claire, mais depuis plus d’une décennie, il a mal flanché.

Suivant les traces de son grand frère américain, par exemple, l’Allemagne classe troisième comme l’un des exportateurs d’armes plus fréquentés au monde, avec un bénéfice de quelque $ 11,5 milliards en 2009, une augmentation de 70 % au cours des cinq dernières années (selon les dernières données disponibles de Stockholm International Peace Research Institute, SIPRI). Bien qu’il y a des directives strictes régissant les exportations d’armes, ceux-ci sont actuellement se détachant pour faciliter ces opérations. Des plans sont également en cours de restructuration de l’armée allemande, d’une force défensive à un avec une plus grande capacité d’intervention rapide, une « Force d’intervention rapide » comme celle qui a été déployé en Afghanistan depuis 2008. Pour un pays de mouvements pour la paix, au mieux ces sembler douteuses réalisations pour moi.

En revanche, petite, calme et montagneux voisin de l’Allemagne du Sud fait planer une ombre sur sa politique étrangère, trop. En mai 2004, par exemple, le gouvernement allemand a adopté le Plan d’Action pour la prévention civile des crises, de résolution des conflits et de consolidation de la paix après les conflits (pdf), qui est des pierres angulaires de la politique étrangère allemande - en théorie. Un de nos rares documents interministériels, l’objectif principal du Plan d’Action est de définir la prévention des crises comme une tâche politique intersectorielle qui comprend les gouvernement et les acteurs de la société civile. En bref, il engage la politique étrangère allemande à la paix.

Mais le riche potentiel de cet instrument soi-disant clé de la politique étrangère allemande est miné par l’absence de signification politique réelle, qui se reflète dans les niveaux de financement disponibles. Par rapport aux dépenses militaires, cela reste bien en deçà ayant n’importe quel muscle réel quand il s’agit pour le dur travail de faire la paix. Le Plan d’Action présente également une vue mixte de la valeur de consolidation de la paix locale :

"Dans de nombreux cas, les initiatives locales ne sont pas encore capables de prendre action ou sont découragés de le faire par la situation sécuritaire instable... Il s’est avéré utile pour renforcer les structures de la société civile locale en fournissant un soutien pour leurs partenaires allemands... Amélioration de l’accès direct à la société civile locale apparaît importante... à la lumière de son préposé aux impact favorable. » (Plan d’action, pp. 68-69)

Il ne faut donc pas une surprise, alors que la majorité du financement gouvernemental déjà limitée va au tiers intervenants allemands, plutôt qu’à des groupes locaux.

Lors d’une réunion récente des bâtisseurs de la paix locaux de partout dans le monde, dont les projets ont reçu un financement par un organisme quasi gouvernemental basé à Berlin, il y avait accord répandu parmi des participants sur la nécessité constante de mettre les intérêts de consolidation de la paix locaux en haut de l’ordre du jour par les donateurs. Cela arrive rarement.

Sentiment anti-allemand se multiplient à nouveau en Europe, principalement en raison des perceptions négatives du rôle musclée Qu'allemagne a joué en ce qui concerne l’euro et la crise financière. Se sont abstenus du vote du Conseil de sécurité des Nations Unies pour créer une No Fly zone sur la Libye n’ont pas arrangé les choses.

À mon avis, un moyen de donner à l’Europe et le reste de la pause du monde pour la pensée est pour l’Allemagne de se positionner sur la scène internationale comme la principale voix pour soutenir des bâtisseurs de paix local. Si peacebuilders locales ont été au centre de son programme de politique étrangère, il pouvait distinguer leadership allemand, pas seulement ici à la maison, mais en Europe, aux Nations Unies et à la communauté internationale. Ce serait une première entre les nations.

Alors la question serait : quand il s’agit de paix, vous voulez être une Allemagne grande ou une petite Allemagne ? Cela vraiment serait ré-écrire l’histoire car il se déroule dans le futur.

« La politique étrangère allemande est politique de paix » déclare le site Web pour ministère allemand des affaires étrangères. Je voudrais les voir mettre leur argent où est leur bouche.

L’auteur tient à remercier Peter Mirgartz, une paix Direct, e.V. bénévole, pour sa contribution à ce texte.