[Légende id = « attachment_33420 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Image credit: Magharebia Crédit image : Magharebia/ [caption]

[] l’attribution du prix Nobel de cette année à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est un hommage digne et en temps opportun à une institution engagée dans une démarche essentielle et permanente [/standout] Prix du Comité Nobel norvégien du prix Nobel de cette année à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) est un hommage digne et en temps opportun à une institution engagée dans une démarche critique et en cours. Si, comme dans dernières récompenses, il est destiné à renforcer l’Agence travaux de cet important (et jusqu'à vendredi, dans une large mesure d’anonymat), il doit être considéré comme plus qu’un point d’exclamation aux horreurs du produit chimique armes utilisent dans la guerre civile syrienne.

Alors que l’histoire tragique de la guerre chimique remonte à des milliers d’années, sa variante moderne est presque son centième anniversaire ignominieuse. La première attaque de grande envergure impliquant des armes chimiques (chlore gazeux) a eu lieu en avril 1915 au lépreux (Ypres), en Belgique il y a près d’un siècle. À la fin de la première guerre mondiale, environ 90 000 personnes seraient tués par des armes chimiques et une autre 1 million blessés.

Dans le sillage des horreurs des armes chimiques utiliser dans cette guerre, les puissances internationales se sont réunis pour signer le protocole de Genève de 1925 interdisant l’utilisation d’armes chimiques et biologiques, qui sont devenus des avenants aux Conventions de la Haye de 1899 et de 1907. Ces traités ont été suivies de deux conventions plus étendues, la Convention sur les armes biologiques de 1972 et la Convention sur les armes chimiques de 1993, qui fonctionne de l’OIAC à s’acquitter à ce jour.

Malgré la longue histoire des tentatives internationales de réglementer l’utilisation et la production d’armes chimiques, trop d’Etats-nations et d’autres acteurs non étatiques ont été réticents à les abandonner. Les incidents de produit chimique d’armes déploiement en échos de conflit de la Syrie leur utilisation tragique par le régime de Saddam Hussein dans les deux la guerre Iran-Irak et contre des civils irakiens dans la ville kurde de Halabja le 16 mars 1988 quand entre-5,000 3 200 personnes sont mortes et une autre 7 000-10 000 ont été blessés. Ce qui est différent aujourd'hui est le tollé international. Il y a trois décennies, une grande partie de l’Europe occidentale et les Etats-Unis soutenait l’Irak dans la guerre Iran-Irak et ont fermé les yeux à l’utilisation d’armes chimiques les Irakiens dans un des moments plus honteux de l’histoire récente.

[vedette] Nous pouvons seulement espérer que le prix Nobel de la paix à l’OIAC cette année va se solidifier l’opposition à des armes chimiques et s’assurer que ce n’est pas seulement le résultat de l’évolution des priorités stratégiques. [/standout]

Nous pouvons seulement espérer que le prix Nobel de la paix à l’OIAC cette année va se solidifier l’opposition à des armes chimiques et s’assurer que ce n’est pas seulement le résultat de l’évolution des priorités stratégiques. Alors que l’utilisation d’armes chimiques et des stocks massifs en Syrie a occupé avant l’ordre du jour mondial ces dernières semaines, États-nations et leurs stocks d’armes ne sont pas le seul sujet de préoccupation. En 1995, treize personnes ont été tuées et près d’un millier de blessés dans un sarin gaz attaques dans le métro de Tokyo par une secte religieuse apocalyptique, Aum Shinrikyo. Les attaques contre le Japon et les attentats terroristes de maladie du charbon à Washington en 2001, montrent que la capacité de produire et de déployer des armes chimiques n’est pas limitée aux États belligérants.

L’OIAC est confrontée à un défi herculéen. Calendrier ambitieux de l’ONU pour l’élimination des armes chimiques de la Syrie les stocks cibles juin 2014 comme la date d’achèvement. Autres armes analystes qu'il pourrait prendre des années. Au-delà de la Syrie, six États-nations ont ne pas signé ou ne pas ratifié la Convention sur les armes chimiques (Angola, Egypte, Israël, Myanmar, Soudan du Sud et la Corée du Nord), et d’autres comme la Russie et les Etats-Unis tardent à s’acquitter de leurs engagements.

Aucune institution unique, quel que soit le degré d’efficacité, ne peut réussir dans la lutte contre les menaces à la fois actuels et potentiels d’armes chimiques dans notre monde. N’y aura-t-il aucune satisfaction si l’OIAC réussit dans son objectif d’éradication des fournitures d’armes chimiques de la Syrie si elle laisse simplement syriens pour abattre un autre par des moyens plus conventionnels.

Comme le prix Nobel décerne dans les domaines de la médecine, de physique et de chimie, le prix de la paix est sur les blocs de construction d’une beaucoup plus vaste entreprise humaine. Les efforts des récipiendaires passés composent une mosaïque d’influence qui illustre l’ampleur de l’action humaine nécessaires pour assurer et maintenir la paix. L’OIAC devra non seulement la ces derniers lauréats, mais des personnes courageuses et des institutions en Syrie et au-delà si c’est de remplir sa mission et aide le prix de la paix à la hauteur de son nom.

Cet article a été écrit par Derek Brown et Shirley Moulder.

Shirley192Basée à Johannesburg, Shirley Moulder, est depuis longtemps défenseur des droits de l’homme, de paix et de développement social. Elle est membre du Conseil d’administration de la Fondation appel pour la paix.
Derek192Derek Brown est directrice exécutive de la Fondation appel pour la paix, qui a soutenu le dialogue et le processus de négociations au Liban, Népal et Sri Lanka.