AEBR-blog-1

Depuis le génocide de 1994, les Rwandais ont fait des efforts pour reconstruire le tissu social de leur pays, en utilisant une variété de moyens créatifs. Des groupements socio-économiques, tels que les coopératives et les groupes d’entraide, ont été mis au point et utilisés non seulement pour la croissance économique, mais également pour la réparation et la consolidation de la cohésion sociale. Enregistrement de village et des Associations de prêts (villageoises) est un exemple de l’approche de groupes socio-économiques développée au Rwanda.

Aperçu de l’approche VSLA

L’approche a été lancée au Rwanda par CARE en 1999 avec son projet CLASSE (Communauté d’apprentissage et d’Action pour sauver la Stimulation et l’amélioration). Villageoises aident à soulager la pauvreté de trois façons:

  1. Aider les membres à sauver pour qu’ils soient en mesure d’accumuler une quantité importante d’argent à la fin du cycle
  2. Aux membres une possibilité de demande de prêts de petits montants
  3. Membres de tirer un revenu d’intérêt versé par les membres qui ont emprunté.
L’approche emploie un agent sur le terrain et les agents de village pour établir les villageoises dans les collectivités. Les agents de village sont exemplaires membres de la communauté cible, qui sont formés pour promouvoir la création d’associations et sont supervisés par les agents de terrain sur une période de 10 à 18 mois.

Villageoises dans le projet de la confiance de l’ARFE

Églises de l’Association des baptistes au Rwanda (ARFE) a entrepris un programme de développement socio-économique en utilisant l’approche villageoises. Le programme a été expérimenté dans la Province du sud du Rwanda, dans les districts de Gisagara, Huye, Nyanza et Nyaruguru et a réuni plus de 7.000 personnes. Tout au long de la mise en œuvre de la phase pilote du programme, l'on s’aperçoit que la nécessité de villageoises établie au profit d’une activité visant à renforcer la confiance entre les membres. Orienté pour répondre aux besoins des bénéficiaires, l’ARFE, en partenariat avec Shalom éducation pour la paix et soutenu par l’Union baptiste du Danemark, a lancé un projet de consolidation de la confiance destiné à membres des associations. Le projet a développé une activité de formation dans le but d’équiper les villageoises avec compétences pour transformer les conflits et instaurer la confiance entre les membres VSLA.

AEBR-blog-2

Contenu de la formation

La fiducie, projet de construction se compose de formation organisée pour les agents de village qui facilitent la diffusion de son contenu aux bénéficiaires du projet. Modules de formation comprennent : compréhension et l’analyse des conflits ; approches de résolution de conflit ; résolution des conflits : approche concertée ; problèmes : conciliation ;  bâtir la confiance au sein de groupe/Communauté ; célébrant les différences ; effective communication non-violente et la gestion de la colère ; bâtir une communauté résiliente et paisible ; et le renforcement des capacités pour un dialogue efficace entre les membres du groupe. La formation a eu lieu du 9 au 13 décembre 2014.

Impact à court terme de la formation de la confiance sur les villageoises

En septembre 2014, après neuf mois, une évaluation de l’impact à court terme de la formation a été réalisée.  Les commentaires des participants ont mis en évidence un certain nombre d’effets positifs de la formation.

Les participants ont confirmé que la formation a augmenté leur compréhension des conflits, leurs sources et comment ils peuvent être résolus de façon positive. Ils ont reconnu la diminution du nombre et l’intensité des conflits en villageoises comme preuve de l’impact de la formation.

Les participants ont expliqué qu’avant la formation, ils n'avaient pas eu le temps pour discuter des enjeux qui touchent les groupes. Elles ont déclaré que le dialogue a augmenté et ils ont réussi à nombre de conflits qui passe dans les villageoises sans l’intervention d’agents de village ou les agents de terrain. Dans certains cas, les membres des villageoises ont facilité ou a contribué à la résolution des conflits qui se produisent dans leurs communautés.

Les participants ont témoigné que la formation grandement contribué à bâtir et à consolider la cohésion du groupe dans les villageoises. Certains au sein des villageoises avaient des conflits interpersonnels dans leur vie quotidienne (par exemple, les conflits liés aux terres) et ont été en mesure de donner des exemples de comment ces conflits avaient été résolus en appliquant les connaissances acquises grâce à la formation. En outre, les participants ont souligné que le respect mutuel entre les membres a augmenté en raison de la leçon sur le respect des différences. Les participants ont également reconnu que la formation inspiré bon leadership en villageoises. Ils ont souligné que, avant la formation, les dirigeants villageoises dans certains groupes avaient utilisé un style de leadership autoritaire. Après la formation, ils ont la liberté aux discussions de groupe et de prendre des décisions collectivement. Cela a permis des membres d’avoir beaucoup plus de la participation au processus décisionnel concernant la gestion des villageoises.

Observations dans une perspective de consolidation de la paix

Il est clair que les efforts visant à renforcer les capacités de transformation des conflits au sein des associations et autres groupes socioéconomiques pourraient contribuer de manière significative à la construction de la paix et la consolidation de la cohésion sociale dans les communautés bénéficiaires. Surtout, cette approche aide à renforcer les relations entre les membres du groupe. L’approche est particulièrement pertinente dans le contexte du Rwanda, car le pays investit dans la reconstruction du développement socio-économique. Réconciliation durable bâtiment, cohésion sociale et la croissance économique ont été et demeurent les principaux piliers de la reconstruction. Dans lequel la société et les collectivités locales traitent les défis consiste à travers des groupements socio-économiques.

L’approche répond à l’intérêt de la société rwandaise de deux manières principales. Tout d’abord, ces groupes sont en accord avec l’accent sur la collectivité au Rwanda. Deuxièmement, bien que les groupes tels que les villageoises peuvent être considérés comme des organisations pour la promotion des intérêts économiques de ses membres, il ne se contente pas uniquement sur les aspects économiques de la vie. Il imprègne l’aspect social de la vie et vise à établir un nouvel ordre social démocratique fondé sur la liberté, fraternité, l’égalité et l’équité, où les gens vivent en harmonie, pour l’entraide et le partage comme une famille, où il y a une unité de l’esprit et un lien économique commun et où les gens ont la liberté pour façonner leur destin.

[lié page_id = 39872]