Reportages regorgent de rapports de violence dans le Kordofan Sud, Soudan, mais la paix existe encore dans de nombreux endroits. Malgré l’escalade de la violence, les communautés historiquement impliqués dans le conflit sont rejeter la violence.

[Légende id = « attachment_15627 » align = « alignnone » width = « 500 » caption = « femmes à une eau de projet dans le Sud Kordofan, au Soudan. Grâce à SOS Sahel, transféré sous une Licence Creative Commons. »] Women at a water project in South Kordofan. Thanks to SOS Sahel, uploaded under a Creative Commons Licence. [/ caption]

Cela se voit mieux dans l’Ouest Kordofan. Dans ce domaine, les tribus Dajou, Misseryah et Nouba, situés dans les montagnes occidentales, ont jusqu'à présent accepté de rejeter la violence actuelle. Jusqu'à présent, il n’y a aucun événement violent entre eux, malgré les conflits environnants. Ceci fait suite à une entente formelle faite par eux-mêmes après qu’ils ont convoqué une réunion entre eux pour discuter de l’éclatement du conflit inter-government. Pris en charge par l’adjoint de Ameer des Nuba, les chefs tribaux de militants Dagu et Misseriyah et la paix de toutes les communautés, l’accord qu'ils ont fait a été publié dans les médias locaux le 14 juin. Des accords similaires ont été faites ailleurs en Korodofan du Sud et en état de l’unité, au sud de la frontière.

Même au cœur du conflit comme OING est ravitaillés vers le bas, les tribus sont en mesure de continuer à communiquer entre eux. Aidé par un réseau de militants de la paix créé et soutenu par des bâtisseurs de paix local, communication essentiel est maintenue afin d’empêcher l’escalade de la violence. Pour les deux dernières années, des groupes locaux ont travaillé à l’échelon local avec diverses communautés, incitant à réfléchir à leurs propres intérêts. Ils ont servi de médiateurs pour re-bâtir des relations dégradées par des décennies de conflit et ils comportent des dirigeants individuels et les communautés avec les compétences et les structures pour répondre aux conflits sans violence.

À une époque où la plupart des observateurs extérieurs s’attendrait, histoire de se répéter, les communautés historiquement prises dans la violence entre les forces armées soudanaises et la SPLA ont résisté. Les interventions locales ont brisé un cycle de violence qui dure depuis des décennies et jusqu'à présent ce qui a empêché le déclenchement d’une nouvelle guerre civile.

Toutefois, comme la pression monte et ce qui semble être un acte de nettoyage ethnique se poursuit, il y a une crainte réelle que cette abstention Pacifique sera plus difficile à maintenir. Il est impératif que la communauté internationale reconnaît l’importance historique de ces initiatives au niveau locales. La communauté internationale a raison de vouloir appliquer une pression à un niveau de gouvernement, mais, en parallèle, il doit aussi reconnaître et soutenir des approches locales.

Il peut être trop tard pour empêcher les déplacements massifs de population et la destruction dans le Kordofan du Sud, mais il est absolument vitale que la communauté internationale apprend de cet épisode. Alors que l’attention a été centrée sur la CPA, membres progressistes de la communauté internationale, a reconnu que dans de telles situations complexes, les acteurs locaux ont le nombre, la variété et la conscience contextuelle à réagir d’une manière qui répond à l’ampleur du problème.

Ironie du sort, la communauté internationale continue d’ignorer des bâtisseurs de paix local comme à trop petite échelle, mais ce que nous voyons ici est que, pour tout l’argent dans le monde, des réponses typiques par la communauté internationale sont beaucoup trop simplistes et n’ont pas la sophistication pour correspondre à la complexité créée par des décennies de violence.

Comme le conflit se déplace vers l’Etat du Nil bleu et la violence continue à distraire beaucoup dans le sud de la célébration de l’indépendance, il y a toujours une chance qu’une nouvelle approche du conflit au Soudan peut être réalisée.