Le village de Kasika est tristement célèbre tout au long de la RD Congo pour le massacre qui a eu lieu là en 1998 pendant la guerre avec le groupe RCD armé. J’ai voulu visiter le village dans le passé, mais a jamais pas pu se rendre jusqu'à maintenant, quand j’ai entendu que le village avait commencé importants de consolidation de la paix. L’emplacement de Kasika est assez dangereux, mais la chance de voir cette importante consolidation de la paix et la réconciliation travailler m’a déterminé à visiter.

Le Massacre à Kasika

Après le génocide de 1994 au Rwanda, de nombreux rebelles hutus (« Interahamwe ») vinrent s’installer dans les forêts près de Kasika. En 1996, les rwandais Tutsi forces en RD Congo, ainsi que de leurs alliés les "Banyamulenge", ont commencé à chercher et à attaquer ces miliciens Hutus. C’est au cours de cette campagne que les massacres de Kasika, Makobola et Tingi tingi a eu lieu, laissant une trace permanente de la terreur sur les esprits de ceux qui avaient vécu là.

Le massacre à Kasika a eu lieu le 24 août 1998. Comme le rappelle M. Kakozi Milenge, le directeur de l’école primaire :

« C’était une nuit sombre qui a changé l’histoire de notre terre et notre peuple. Nous avons perdu notre espoir en voyant le « Mwami » (chef traditionnel), tué avec les membres de la Cour royale. Rien de tel qui s’est passé avant dans notre tribu. Au cœur de la terre fut attristé. Cette nuit-là, les soldats Banyamulenge sont devenus nos ennemis numéro un... »

M. Milenge fait allusion à la mort de François de Mwami Mubeza III, chef traditionnel de Kasika, qui a été tué avec les membres de la Cour royale et plus de 100 autres personnes, dont des prêtres et des religieuses catholiques.

The Royal Tombs in Kasika.

Le conflit pour la Succession royale

Malheureusement, après la tragédie du massacre à Kasika, un deuxième conflit développé, au fil de la succession pour le siège royal François de Mwami Mubeza III. Sa mort, ainsi que tous les membres de sa famille directe signifiait qu’il n’a pas de successeur évident. Les sages de la tribu a décidé que le successeur devrait être l’un des deux cousins François ; Olivier et Nyumba Mugoma. Quand les hommes sages ont été incapables de s’entendre sur un successeur une querelle mortelle est survenu entre les partisans des deux hommes. Finalement Nyuma Mugoma, qui a lui-même nommé bagassien IV, chassé loin Olivier, qui a ensuite établi siège dans la forêt de Mitumba, où lui et ses disciples vivent encore aujourd'hui. La tribu entière est maintenant divisée selon support pour chacun des cousins.

Au lendemain des deux conflits

Selon M. Kakozi Milenge Félicien, le directeur de l’école primaire, « rien de grave a été fait pour gérer le premier conflit, qui a été mis en opposition les tribus Nyindu et Lega et les "Banyamulenge". Seul le temps a contribué à sortir les cicatrices dans le coeur du peuple ».

Interrogé sur la tension maintenant, M. Félicien dit que « au fil du temps, nous avons appris à oublier. "Mais nous attendons toujours de voir si certains représentants des Banyamulenge viendra un jour demander pardon aux membres de notre tribu qui sont prêts à leur pardonner ». A demandé s’il croyait que les membres de la tribu serait disposés à leur pardonner, il a dit « notre territoire partage limite avec les "Banyamulenge". Nous avons nos gens qui font affaires avec eux, nous sommes condamnés à vivre ensemble, nous devons faire la paix, il est important ».

Le conflit de Succession

Le conflit entre les partisans de Shalu, Mugoma se poursuit, et beaucoup craignent que ce conflit pourrait éclater violemment à l’avenir. Je me suis approché M. Makindu Bulambo (membre de l’Association des Fédération des intellectuels de Kasika) qui m’a dit que « il est même dit que Fanny qui se réfugièrent dans la forêt continue de recruter des adeptes parmi les gens de Kasika à se rallier à sa cause. Nous avons peur qu’un jour ce village sera sous le feu à nouveau. Nous aimerions que les églises et les organisations afin de nous aider à concilier ces deux personnes de consolidation de la paix. Rien de significatif est fait ici pour nous aider. Beaucoup de gens ont quitté le village à cause de ce problème. Ils préfèrent vivre ailleurs ».

Les perspectives actuelles

Les conséquences de ces conflits et le manque de gestion des conflits ont été sévères. Les organismes d’aide nationaux et internationaux ne veulent pas investir dans le développement du village en raison de craintes sur l’éventuelle escalade du conflit. Comme cette église construite Itombwe primaire ' reste inachevé. Directeur original de l’école et nombreux enseignants s’enfuit pendant la bataille de succession. Il reste une coque d’un bâtiment ; sans bureaux, tables ou chaises. En outre de nombreuses familles ont fui Kasika après le massacre, et selon M. Makindu Bulambo, ceux qui sont instruits ne veulent pas retourner.

Avant de prendre des mesures

Il y a cependant quelques nouvelles positives. Alors qu’à Kasika, j’ai appris sur le travail d’une organisation appelée « Ibutwa », qui signifie « fraternité ». Ibutwa a récemment construit un marché commun, qui aide les gens à parler entre eux et commencer à faire des affaires à nouveau. Il faut espérer que ce marché commun aidera à finir beaucoup de tensions entre les gens. Bon nombre des adeptes de ces deux cousins parlent maintenant à l’autre ; salutation les uns des autres et partager à nouveau à cause de ce marché.

Plus d’efforts comme ceci peuvent aider à apporter la paix à Kasika. Si les jeunes peuvent jouer ensemble au football, ou organiser des festivals de musique, et nous pouvons échanger ensemble, paix on trouvera encore une fois à Kasika.

Flory Kazingufu, un aperçu de la correspondante locale de conflit de République démocratique du Congo. 27 mai 2010. Notre sincère gratitude à M. Achile qui a accepté d’aller avec nous et dont le service a été utile pendant le voyage à Kasika et partout nous avons visité. Il était aussi mon interprète et guide.

Pour lire que plus d’infos sur le massacre à Kasika, veuillez suivent les liens ci-dessous :

Life remains hard for the inhabitants of Kasika, with few options for income.

The market that residents hope with contribute to reconciliation.

Many priests and nuns were amongst those killed. These are their graves.

The school building, destroyed during the conflict.