Le Centre d’Intervention et de promotion sociale participative (CIPSOPA) est une association du droit congolais, crée en 2001. Jouissant d’une personnalité juridique (F93 n°….), CIPSOPA a pour objectif d’impulser l'integration des communautés locales dans la consolidation de la paix positive en s’attaquant aux causes profondes des conflits et promouvoir le développement socio-économique dans une perspective de gestion durable des écosystèmes.
Les 13 ans d’existence de l’organisation ont été marqués par des interventions visant l’amélioration des moyens d’existences des communautés affectées par les conflits. Voici les interventions phares réalisées :
ü La création des emplois temporaires pour les réinsertions socio-économiques des ex-combattants, des ménages affectés par les phénomènes des enfants sorties des forces et groupes armés. Cette réinsertion se fait à travers la réhabilitation des infrastructures d’intérêt générales facilitant l’accès aux services sociaux de base par les communautés vulnérable.
ü La réhabilitation des infrastructures socio-économiques d’intérêts générales (5 km de route de dessertes agricoles, deux ponts, six pavillons, un stade de football, deux avenues….
ü Des séances d’éducation à la paix et rapprochement des communautés par l’organisation des mutuelles et/ou des groupes d’intérêt économique dans les zones à risque (1500 ménages)
ü L’autonomisation de la femme (alphabétisation et appui aux micros crédits : AVEC, MUSO : 530 membres regroupés dans 35 MUSO/AVEC).
ü Alphabétisation fonctionnelle : 402 femmes
ü Rapprochement des communautés des zones à risque au service sécuritaire par la mise en place des dispositifs d’appui aux alertes précoces.
ü Analyse du contexte et son interaction avec les initiatives; (135 leaders communautaires et autorités étatiques).
Note : De 2014 à 2017, les interventions de CIPSOPA s’inspirent de l’approche 3 X 6 Plus expérimentée en RDC par le PNUD. Ainsi 810 ménages vulnérables ont bénéficié de la réinsertion sociaux économiques. Il s’agit principalement des ex-combattants retournés, déplacés internes, les ménages des enfants sorties des forces et groupes armés, les survivantes des violences sexuelles et violences basées sur le genre). L’approche se résume en 4 phases principales et chaque phase en deux étapes :
L’approche fait la transition des interventions du type urgence vers des interventions durables avec un regard sur le dialogue et la réconciliation. Cela vise le rapprochement des communautés en proie de divisions dues aux tensions liées à l’identité, l’accès aux ressources, les pouvoir et le conflit de succession. La mutualisation des interventions impulse l’entreprenariat collectif ce qui incite a l’acceptation mutuelle et la promotion de l’intérêt collectif amenuisant les risques de manipulation politicienne souvent déclencheur des tensions intercommunautaires dans la zone.