Du 28 au 30 mars 2011, INIREC a organisé un atelier portant sur la question du leadership des femmes et des élections. L'atelier a été organisé pour et par les femmes et s'est déroulée à la lumière des prochaines élections en RDC cette année. On craint que ces élections pourraient voir la marginalisation supplémentaire des femmes en politique congolais. Ainsi l'objectif de l'atelier était d'améliorer la participation des femmes aux élections, en tant qu'électrices et candidates.
Au cours de l'atelier, résultats des élections 2006 ont été utilisés pour illustrer l'étendue des problèmes que femmes font face dans la vie politique. Même si plus de la moitié des électeurs en 2006 étaient des femmes, ils restent chroniquement sous-représentés dans les institutions politiques congolaises en raison de contraintes culturelles, juridiques, économiques et sociaux. Il y avait un manque de candidates pour les élections de 2006, avec le nombre de femmes tenant politique postes baisse encore plus depuis lors. En outre, qu'il a été mis en évidence dans l'atelier Comment cadre juridique de la RDC prend en charge ce type de discrimination. L'article 14 du national constitution stipule que les femmes ont droit à une représentation équitable dans les institutions provinciales et locales nationales, avec le gouvernement responsable de la mise en œuvre de cette parité. Cependant, cela contredit l'Article 13, qui stipule que l'admissibilité d'une liste d'un parti politique des candidats ne peut être mise en doute en raison de la parité entre les sexes.
Compte tenu de ces circonstances, les participants attendus de l'atelier d'abord accroître leurs connaissances sur le processus électoral, et ensuite leur permettre de transmettre ces connaissances à d'autres afin de promouvoir efficacement le leadership des femmes.
Ainsi qu'en examinant les facteurs de niveau politiques qui a conduit à la discrimination, les participants à l'atelier ont également examiné comment le comportement au niveau individuel a un impact. Par exemple, les femmes confrontées à la violence souvent sont taire plutôt que de signaler les incidents. Enfants sont élevés basée sur des perceptions existantes de l'inégalité, en passant sur une culture de discrimination et de violence, qui est à son tour encore renforcée par les coutumes locales et des croyances religieuses. Ceci est davantage illustré par la représentation des participants à l'atelier de la violence contre les femmes dans tous les domaines de la vie, de la physique, psychologique et l'économique, entraînant des conséquences graves comme la maladie, trouble psychologique, un traumatisme, l'isolement et même la mort.
Tout au long de l'atelier, un certain nombre de stratégies concrètes ont été élaboré, visant à surmonter la marginalisation des femmes et de veiller à ce que femmes participera en tant qu'électrices et candidates aux prochaines élections. Il a été convenu que les actions futures viserait à renforcer les capacités des femmes d'une part, tout en sensibilisant les autorités et le gouvernement sur l'autre. Le premier sera atteint à travers des ateliers, des formations et des discussions, alors que ce dernier se fera à travers des campagnes médiatiques, le lobbying et démonstrations.
Ambiance positive de l'atelier a finalement conduit à la formation du « Comité d'actions pour la participation de la femme aux élections », afin de mettre en œuvre ces stratégies en collaboration avec INIREC.