[Légende id = « attachment_48664 » align = « alignnone » width = « 580 »] Havik 1 De la Guinée-Bissau courte histoire comme une nation indépendante a vu face à une longue liste de problèmes complexes. Crédit image : Jbdodane/ [caption]

[vedette] Quatre décennies de luttes de pouvoir ont causé la Guinée-Bissau à considérer comme un « État en déliquescence » [/standout] qui sortent d’une longue guerre de libération entre 1963 et 1974, la population de la Guinée-Bissau ont connu des conflits violents avant sa création comme un État indépendant en 1974. Cependant, son histoire post-coloniale a également été éloignée des attentes d’une nouvelle ère prometteuse de changement et de la prospérité. En effet, coups d’État successifs et une guerre civile ont profondément affecté ce petit pays d’Afrique de l’Ouest avec plus de 1 500 000 habitants, coincés entre le Sénégal et la Guinée Conakry.

Plutôt que d’imiter le slogan «Unidade, Luta e Progresso» professée par le mouvement de libération erstwhile PAIGC (Partido de Independência da Guiné e Cabo Verde), quatre décennies de luttes de pouvoir ont causé la Guinée-Bissau à considérer comme un « État défaillant », sur un pied d’égalité avec les autres pays africains.

Ce cours tumultueux des événements illustré que le renversement réussi d’un régime colonial, l’introduction de l’ajustement structurel des programmes et des élections multipartites n’est en aucun cas une garantie pour une transition pacifique et développement postcolonial.

Classée parmi les pays « pauvres » en Afrique - positionnant 177 sur 187 pays sur l’indice de développement humain, la Guinée-Bissau a été la cible de l’attention internationale répétée pour la mise en œuvre de trois grands objectifs : investir dans la lutte contre la pauvreté, consolidation de la démocratie (multipartite élections ont eu lieu tout d’abord en 1994) et la consolidation de la paix.

Alors qu’une succession de coups d’État militaires (en 1980, 2003, 2010 et 2012) et l’assassinat du Président en 2009 illustrent erratique du pays et cours de conflits monté, la guerre civile de 1998/99 a été un tournant qui a conduit à une intervention internationale pour mettre fin à la crise. La guerre civile qui oppose le Président de séance, aidé par le Sénégal et le chef des forces armées, provoquant l’exode de plus de 300 000 habitants de la capitale Bissau, conduit à la médiation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la communauté des pays de langue portugaise.

Cela a finalement abouti à un traité de paix signé à Abuja en 1998. Interventions de la CEDEAO en Guinée-Bissau, Libéria, Sierra Leone et en Côte d’Ivoire ont servi de grands défis pour la capacité des États de l’Afrique de l’Ouest créer des cadres efficaces pour la coopération régionale dans les initiatives locales et régionales de maintien de la paix.

Des opérations de maintien de la paix suivantes, tout d’abord dirigées par la communauté d’ouest-africain États contrôle économique groupe (ECOMOG), puis de 1999, sous les auspices du Bureau d’appui des Nations Unies-paix-bâtiment, implicitement, le stationnement des troupes internationales sur le terrain. Les objectifs du traité d’Abuja, toutefois - à consolider la paix, la démocratie et la primauté du droit et organiser libre et équitable des élections - s’est avérée difficile à mettre en œuvre.

[vedette] Le manque de justice transitionnelle, mécanismes de règlement des conflits et la notion même de consolidation de la paix ont fait l’objet de divisions politiques internes critiques [/standout], gouvernance autoritaire, luttes pour le pouvoir militaro-civiles, luttes intestines au sein des forces armées, le manque d’investissements publics, la privatisation de l’État, la corruption généralisée ainsi qu’armes et le trafic de drogue ont été présentés comme les principales causes d’inégalités sociales continue , l’échec des institutions et des conflits violents.

En outre, l’absence de justice transitionnelle, mécanismes de règlement des conflits et la notion même de consolidation de la paix ont fait l’objet de critiques, en raison de l’application d’un « modèle libéral » pour les interventions internationales qui a été et continue d’être projeté sur un conflit local avec ses propres particularités particulier et complexe.

Enfin, la question de l’absence de réforme de l’armée et les forces de sécurité et l’échec des efforts visant à mettre en œuvre a aussi posé la question de savoir comment obtenir une mesure de consensus au sein de la société civile de Guinée-Bissau sur les procédures et objectifs.

Par conséquent, on soutient que le modèle « top-down » de maintien et de consolidation de la paix soient remplacé par une approche locale, issue des institutions sociales et culturelles existantes qui pourraient fournir un cadre général pour le dialogue et résolution des conflits. Néanmoins, ces institutions, telles que les associations d’entraide et de chefferies « traditionnels », ont par le passé colonial et postcolonial été enclins à intervention politique et la manipulation par les acteurs étatiques et politiques.

Par conséquent, les approches alternatives et innovantes doivent être explorées afin de créer un environnement social, économique et politique propice au succès des efforts de consolidation de la paix communautaire (long terme) en Guinée-Bissau. La présente initiative vise à fournir un forum interactif pour le débat et l’échange d’informations sur les initiatives de consolidation de la paix en Guinée-Bissau.

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