[Légende id = « attachment_50971 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Ouagadougou, Burkina Faso's capital has seen protests against the recent coup. Image credit: Guillaume Colin & Pauline Penot Capital de Ouagadougou, Burkina Faso a vu des protestations contre le récent coup d’État. Crédit image : Guillaume Colin & Pauline Penot/ [caption]

Président par intérim du Burkina Faso, Michel Kafando, le premier ministre, Isaac Zida et membres du gouvernement ont été pris en otage dans la soirée du 16 septembre par des éléments de la garde présidentielle Elite (RSP). Les auteurs n’ont pas pris toute réclamation évidente. Hier, un « Conseil National pour la démocratie » a annoncé la dissolution du régime politique transitoire et le Conseil National de Transition (CNT) et la mise en place d’une consultation sur la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Août et septembre a vu la publication des listes définitives des candidats pour les élections présidentielles et législatives. Les candidats de certaines parties, parmi eux Congrès pour la paix et la démocratie, ont été déclarées invalides par le Conseil constitutionnel. Le lundi 14 septembre 2015, la Commission pour la réconciliation nationale et de la réforme a remis son rapport au premier ministre. Il a proposé la dissolution de la garde présidentielle. Ce corps d’élite militaire était un pilier central de l’ancien régime de Compaoré et est une source de controverse. Le rapport recommande également que les membres de l’unité redéployer loin le Président.

L’otage du Président et son gouvernement a plongé le pays dans une crise institutionnelle.  Au cours de la soirée du 16 septembre, Chérif Sy, Président du CNT, a publié une déclaration dénonçant la reprise. Il a appelé à une mobilisation générale pour sauver la « République en danger. ». Sy appelé pour les gens de ne pas reconnaître le nouveau régime, ce qui rend la situation encore plus précaire. Le Président Cherif Sy est allégué aurait lui-même déclaré Président par intérim jusqu'à ce que le Président Kafando est libéré. Si cela devait se confirmer, Burkina Faso serait susceptible de passer par scénario semblable à celui qui a eu lieu en Côte d’Ivoire : deux présidents, deux palais présidentiels, deux gouvernements et un seul peuple.

Réactions sur les réseaux sociaux montrent le mécontentement croissant. Le mouvement dissident accueillera la proposition de l’armée pour contribuer à ramener l’ordre politique dans le pays et restaurer la cohésion nationale qui mènera à des élections pacifiques et inclusives ? Le gouvernement de coup d’Etat pourrait statuer sur les institutions vides. La situation dépendra également des comportements de la part des nouvelles autorités. Leur légitimité sera difficilement négociable. En février, j’ai noté comment "le RSP est tapi dans l’ombre au gouvernement de transition du Burkina."

Organisations de la société civile, partis politiques, CEDEAO, Union africaine, des Nations Unies et des partenaires au développement a condamné la prise de contrôle. La dissolution du régime politique transitoire constitue une menace pour le calendrier électoral. Pressé par les organisations de la société civile, foule ont protesté contre les actions de la RSP en soirée et jusque tard dans la nuit. Éléments RSP a tenté de disperser les manifestants.

Les réactions internationales, en particulier, CEDEAO, Union africaine et des Nations Unies joueront probablement un rôle pour désamorcer la situation, par le biais de la restauration du dialogue afin de préserver ce qui est plus important : paix. Ces réactions peut-être rapides ! En se concentrant sur les moyens de paix va au-delà de l’habituel des questions telles que « qui a raison ? » et « qui est plus puissant ? » et demande plutôt ce que fils et les filles du Burkina Faso voulons construire à l’avenir. C’est la seule chose qui reste peut collecter le peuple du Burkina Faso.

Merci à Marina McCann et Jean-Jacques Hible d’assistance dans la préparation de cet article.