[Légende id = « attachment_52668 » align = « aligncenter » width = « 540 »] Image credit: Le peuple de la Casamance ont vécu dans la crainte d’une reprise du conflit depuis de nombreuses années. Crédit image : Tomás Serna / [caption]

La lutte armée en Casamance a été allumée en mars 1982 par la répression violente et contre-productif d’une manifestation pacifique des femmes par les autorités sénégalaises. Femmes ont été attaquées, anciens ont été blessés et sanctuaires sacrés ont été ciblés. Dans les cultures locales, en particulier dans la culture Diola, ni les femmes ni les enfants doivent être lésés. La réaction violente initié le plus ancien des conflits en cours en Afrique de l’Ouest.

Casamance : pris entre guerre et paix

[vedette] Le conflit en Casamance a condamné sa population ni guerre ni paix [/standout] après trois décennies d’une alternance entre la guerre et de violence latente, des milliers de personnes sont mortes en Casamance. En plus de cela, des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées, l’économie locale s’est effondré et territoires considérables sont devenus inhabitables, occupé par la guérilla séparatiste ou par ont posé des mines. Cet interminable conflit en Casamance reste latente ou de « faible intensité » - condamnant la population à un État qui n’est ni paix ni guerre. Jean Claude Marut résume ainsi : « le mouvement des Forces démocratiques de Casamance (MFDC) a perdu la guerre, mais le Sénégal a encore gagner la paix. »

En effet, l’armée sénégalaise est omniprésente. Il assure la sécurité sur les routes principales du Sénégal, et les armes sont de plus en plus rares, même dans les zones frontalières occupées par des séparatistes ; seulement quelques « autoroute voleurs » menacer un calme quasi général. Il n’est pas un état de guerre en tant que tel. Donc peut mieux décrire la situation de non-paix en Casamance ?

Non la paix : « voir rien, n’entends rien, ne rien dire »

[vedette] Le contexte politique actuel au Sénégal semble être propice aux négociations [/standout] pendant de nombreuses années, la population de Casamance ont vécu dans l’anxiété, à la crainte de représailles et de corrections par les autorités ou les combattants. La maxime des trois singes sages prévaut : bonne peut venir à votre famille si vous « ne vois rien, rien entendre, ne rien dire ».

Jusqu'à présent, témoins des atrocités commises par les deux parties préfèrent avoir rien vu, rien entendu et ne dit rien. Ils n’écoutent pas au conflit et qu’ils ne prononcent pas leur mécontentement. Les années difficiles du passé et ces séries d’événements violents demeurent latents, dans des mémoires individuelles et collectives. À l’heure actuelle, Sénégal - un État émergent et compétitif sur la scène africaine - envisage pas de regret ou de réconciliation, de la vérité ou de justice. Du moins pas encore. Pour l’instant, la question ne se pose pas dans le débat public.

Lors de la Conférence européenne sur l’African Studies ECAS, qui s’est tenue à l’Université de Paris en juillet 2015, un panneau a été interrogé sur les leviers pour la paix en Casamance. Tous les orateurs ont souligné l’absence de débat public sur les questions de paix et les conflits au Sénégal. En effet, le travail d’un jeune journaliste, « Contes d’un conflit oublié » - publié en juin de cette année - n’est pas disponible au Sénégal. Les auteurs de livres sur le conflit en Casamance sont aussi hésitantes, comme si ils jouent trop les trois singes de la sagesse.

En l’absence d’un débat public, la Casamance reste isolée du reste du Sénégal. Cet isolement n’est pas seulement géographique. L’incompréhension des caractéristiques sociales et culturelles de la Casamance et sa mauvaise gestion au Sénégal sont responsables de la durée du conflit et probablement aussi de l’échec des diverses initiatives de paix tentative. Efforts de négociation discrète ont toutes échoué. En l’absence d’un facilitateur sous-régional, toutes les initiatives existantes pour le dialogue avec les séparatistes ont lutté pour être approuvé. Mais le contexte politique actuel au Sénégal semble être la plus propice pour le moment pour s’engager dans des négociations.

Potentiel de la société civile : enflammer le débat public

[vedette] La société civile a la capacité de carburant à un paisible, gratuite et débat public démocratique [/standout] la société civile en Casamance est bien organisé, préparé et compétente. Il pourrait offrir une position plus nuancée et compréhension contextualisée des groupes armés et leurs attentes. Il pourrait contribuer au processus de paix comme un facilitateur du dialogue et la négociation, comme c’est le cas dans d’autres conflits. Mais l’ordre du jour de la consolidation de la paix et le fort soutien financier provenant des partenaires internationaux ont compromis la capacité de ces organisations à se présenter comme porteurs d’initiatives neutres. Ce soutien a été un obstacle majeur pour préserver la confiance des séparatistes.

D'où peacebuilders de la société civile ont des difficultés à contribuer à la transformation de ce conflit armé. Néanmoins, ils peuvent avoir la possibilité d’alimenter un débat public nécessaire : un paisible, libre et démocratique, respectueux de toutes les opinions. Toutefois, pour parler librement environ le conflit en Casamance reste compliqué et même risqué. Commentaires sont rapidement déformés, intentions s’abîment, mauvaises interprétations sont la règle et la calomnie et diffamation se multiplient dans le Royaume de la rumeur. « Dès que vous parlez ouvertement on dirait que vous tombiez dans den le crocodile », dit mon ami journaliste. Pour l’instant, les Caïmans de la guerre et non la paix continuent à définir le paramètre en Casamance.