Dix ans de conflit armé interne au Népal s’est terminée en 2006 avec la signature d’un Accord de paix global (APG) (pdf). Sur 13 236 personnes ont été tuée (pdf) pendant le conflit, 1006 a disparu et 785 étaient blessés et handicapés à gauche. Les victimes du conflit continuent à vivre dans la misère mais leur douleur a été largement ignorée et beaucoup ont été laissés à leur propre sort.

Combien de temps les Bikas Shrestha doit-il mettre en scène un sit-in devant la Singha Durbar, le siège du gouvernement népalais, à la demande de justice ? Ujjan Shrestha, le père de Bikas Shrestha, a été enlevé et assassiné durant le conflit armé ; les membres du CA du parti maoïste UCPN, Balkrishna Dhungel, était apparemment impliqués dans le meurtre (The Kathmandu Post, 7 juin 2011)
le gouvernement n’a fourni un appui mineur à victimes du conflit par le biais de paquets de redressement provisoire. Toutefois, la mise en œuvre de ces paquets ne manque pas de controverse et la critique. Il y a beaucoup de cas de victimes de faux conflits ayant reçu des paquets de secours même si ceux-ci ont été refusées à quelques vraies victimes. Proches de dirigeants politiques ont reçu des fonds de paquet même si leur niveau de victimisation n’atteint pas les critères établis pour les recevoir. Recherche menée par le Forum d’Advocacy (pdf) montre que de nombreux fonds de paquet de secours ont a refusé aux victimes du conflit qui méritaient leur réception.

Mise en oeuvre de l’accord de paix

[vedette] Les gens ont perdu leur passion et leur frustration envers les dirigeants politiques augmente jour après jour [/standout] un des revers du processus de paix qui est une vérité et Commission de la réconciliation (CVR) n’était pas établi cinq ans après la signature de l’APG. En plus de la CVR, une Commission a disparu devait également être formé, qui enquêterait sur combien de personnes avait disparu pendant le conflit et quel était leur statut. Les gens ont perdu leur passion et leur frustration envers les dirigeants politiques augmente jour après jour.

Non seulement ont de nombreuses victimes de violations massives des droits de l’homme été dénis de justice, mais de nombreux auteurs de ces violations massives des droits de l’homme même jouissent effectivement des postes publics et gouvernementaux. Agni Sapkot, membre de l’Assemblée constituante du parti maoïste UCPN, fut nommé l’Information et ministre de la Communication en mai 2011, bien qu’il a été accusé dans une affaire de meurtre. L’affaire du meurtre a été déposée contre lui dans le district de Kama, mais il n’apparaît pas dans les registres de la police népalaise.  De même, Balkrishna Dhungel, un membre de l’Assemblée constituante de l’UCPN-M, connaît son adhésion bien que la Cour suprême a rendu un verdict de prison à vie contre lui.

En outre, de nombreux agents de sécurité ont été appréciant leurs portefeuilles et tout à fait ignorant les ordres donnés par les tribunaux pour des plaintes déposées contre eux. L’armée népalaise officiel Nirajan Basnet a envoyé les forces de maintien de la paix de l’ONU au Tchad au Népal. Il fut l’un des accusés du meurtre et de torture d’une jeune fille, Maina Sunar, pendant le conflit, mais il a écarté l’ordonnance de la Cour suprême à comparaître devant lui.

Le rôle des militants de la société et les droits de l’homme civils

[vedette] Situation est l’une des alarmante de l’impunité que les violateurs des droits de l’homme de ce conflit vont impunis [/standout] dans ces circonstances, certains militants de la société et les droits de l’homme civils travaillent pour soutenir les victimes dans leur lutte pour la justice.  Forum pour la défense a fourni une assistance juridique aux victimes du conflit. Un groupe de militants des droits de l’homme a déposé un dossier devant la Cour suprême contre Agni Sapkota, qui était l’Information et la ministre de la Communication, immédiatement après, il a été nommé à ce poste. Il a été accusé du meurtre de Arjun Lama, du quartier de Kabre, alors qu’il était en charge de ce domaine au cours du conflit.

Aussi, lorsque Dr. Baburam Bhattarai, vice présidente de l’UCPN-M, a été nommé premier ministre en septembre 2011, le Cabinet a fait appel au Président pour demander l’amnistie pour Balkrishna Dhungel, comme il avait été condamné à la réclusion à perpétuité dans une affaire de meurtre. Demande de fond de l’armoire a été largement critiquée et quelques manifestations sont déroulées, principalement dirigée par la société civile et les familles des victimes. En fin de compte, le premier ministre a forcé le Président à garder le silence sur la question.

En effet, la Commission nationale des droits de l’homme (NHRC), un organe constitutionnel au Népal, a reçu de nombreuses plaintes de victimes du conflit, notamment après la signature de l’APG. La CNDH ont fait des recommandations au gouvernement, basé sur leurs enquêtes, lui demandant d’accélérer les travaux afin d’offrir des recours pour les victimes et leurs familles.

Les réponses du gouvernement sont généralement ne pas encourageant. Bien que ces dernières années, le gouvernement a pris la décision d’indemniser les victimes et leurs familles, poursuites ou actions du ministère vers les violateurs des droits de l’homme sont difficilement appliquées (Résumé rapport de la CNDH recommandation dans une dizaine d’années, 2000-2010 : Commission nationale des droits de l’homme, Népal, novembre 2010). Cela indique également que la situation est alarmante de l’impunité que les violateurs des droits de l’homme de ce conflit sont impunis.

[vedette] Toutefois, le mouvement de la société civile se tient toujours sur [/standout] Cependant, le mouvement de la société civile tient toujours. Beaucoup de militants et de membres de la société civile ont continuellement organise manifestations afin de responsabiliser les auteurs, rendre justice aux victimes et dénoncer l’amnistie dans les cas de violations massives des droits de l’homme qui a eu lieu pendant le conflit (www.ekantipur.com, 3 janvier 2011).