[Légende] Le Président gambien Yahya Jammeh à l’ONU. Crédit image : Photo ONU/ [caption]

[vedette] Jammeh a impressionné tout le monde en reconnaissant la victoire de son adversaire [/standout] Banjul destiné à célébrer un effet d’Afrique de l’Ouest Donald Trump.

Adama Barrow, un propriétaire immobilier self-made, est la trompette gambien. Aucun média international ou national ne prévoit que l’incroyable victoire du nouveau président de la Gambie dans le scrutin présidentiel le 1 décembre. Barrow a été désigné en octobre comme candidat de l’opposition au cours d’une primaire difficile.

Les autres dirigeants de l’opposition de première ligne étaient au large face par le régime : Sandeng Solo a été retrouvé mort dans la garde et Oussainu Darboe a été emprisonné en avril lors de manifestations de l’opposition contre les violations des droits de l’homme.

Sylvie professeur docteur Alhaji Yahya Abdul-Aziz Jemus Junkung Jammeh Babili Mansa – c’est le nom complet du Président – a impressionné tout le monde en reconnaissant la victoire de son adversaire. Un geste politique qui ne serait pas un événement dans d’autres endroits du monde représente ici en Gambie, une révolution.

La Gambie a obtenu son indépendance en 1965 et depuis lors a eu seulement deux chefs : Dawda Jawaraet Yahya Jammeh , qui a pris le pouvoir en 1994 lors d’un putsch comme un jeune officier.

Jammeh a laissé les gens étourdis avec ses activités : il Gambie a déclaré une République islamique, imposé des voiles sur les femmes fonctionnaires, dit qu’il a la capacité de guérir le VIH et le virus Ebola, prétendait que les homosexuels méritent d’être décapité et menacé les opposants politiques «si vous voulez déstabiliser ce pays, j’ai enterrera vous neuf-pieds profond. »

Prisons de Jammeh ont malheureux records en terme de violations des droits de l’homme, y compris la torture et des disparitions. La National Intelligence Agency (NIA) est reconnue pour son efficacité.

L’autocensure est recommandée ; l’activisme social n’est pas. Déclarations anti-occidentales Jammeh sont bien connues. « Amnesty International et Ban ki que Moon peut aller en enfer », dit-il dans une interview à Jeune Afrique. La Gambie a récemment déserté le Commonwealth et est le troisième pays africain prêt à abandonner la Cour pénale internationale.

Yahya a été étiqueté comme tyrannique et paranoïaque, mais son équilibre politique est admiré par beaucoup. La Gambie est citée par des universitaires et des groupes de réflexion qui arguent du fait que la démocratie n’est pas faite pour l’Afrique. La société gambienne est stable et les citoyens jouissent faible criminalité dans les rues et un environnement très propre.

Sensibilisation du citoyen est remarquable au cours de l’espace public collectif nettoyage dans « set setal » samedi. La côte gambienne « souriante » est connue pour ses plages mais aussi pour ses fonctionnaires instruits, des agents de police et barrages militaires où le comportement et l’attitude professionnelle de représentants de l’État est hautement considéré par rapport à la région.

Une issue incertaine : vues de la Casamance et la Guinée Bissau

[vedette] Régime de Yahya Jammeh est censée appuyer les Casamancais maquis [/standout] Roger Correia est un étudiant de Guinée-Bissau, qui travaille avec une station de radio dans la capitale gambienne, Banjul, qui diffuse de la diaspora de la Guinée-Bissau.

La radio est un grand instrument pour une diaspora nostalgique de la culture Lusophone et la musique sensuelle dans un pays dominé par le reggae.

Guinéens en général respectent Jammeh. Ils célèbrent ses sorties populistes et valoriser ses institutions solides et l’ordre, même si elles ne sont pas très démocratiques.

Roger est heureux de partager avec ses collègues amis gambiens leur empressement et leur espoir de changement. Mais il se sent incertain au sujet de la démocratie. En Guinée-Bissau plus de vingt ans de démocratie n’ont apporté confusion, l’instabilité et tous les inconvénients d’un État fragile, dit-il.

Joseph Sambou est un agriculteur de casamançais vivant près de Djinaki, une commune près de la frontière gambienne. Nord sénégalais travaillant pour l’Etat n’osent pas s’aventurer dans son village parce qu’il est trop près de la zone de maquis rouge Casamancais. Dans sa communauté sénégalaise, les échanges commerciaux sont réalisés en dalasi, la monnaie gambienne.

Régime de Yahya Jammeh est censée appuyer le maquis Casamancais. En effet, il a facilité l’économie de guerre afin de permettre des relations transfrontalières très informelles. On dit aussi que Jammeh a Casamancais commandos au sein de sa garde personnelle, et qu’il a privilégié les gens de sa propre ethnique appartenant dans son administration et l’armée, c'est-à-dire Jolas. Le maquis casamancais est contrôlé par Jolas.

Joseph Sambou est désireux d’un nouveau président en Gambie pour contribuer à apporter une paix définitive en Casamance. Mais en même temps il craint des représailles contre les Jolas et Casamancais par le nouveau gouvernement gambien, mais aussi une reprise de la violence par le maquis Casamancais.

Trop tardive, la vue depuis la Méditerranée

[vedette] Il sont troublants de que jours à l’avance à Banjul [/standout] selon les données du HCR , de janvier à octobre 2016 plus de 10 000 migrants gambiens arrivés en Italie. En novembre, le gardien de but chez les adolescentes de l’équipe de football féminin national gambien noyées en Méditerranée en tentant de gagner ce pays. Le joueur prometteur a dit à sa famille qu’elle voulait «suivre son destin» et joue pour un club européen « quelles que soient les risques ».

En juin 2016, le Président Jammeh a prétendu que la Gambie avait le droit « d’appeler la Cour pénale internationale pour enquêter sur les cas des Gambiens non seulement, mais le cas de milliers de jeunes africains qui sont morts sur les côtes européennes dans des circonstances inhabituelles ».

En octobre, il a annoncé retrait de la Cour, dont le principal procureur, Fatou Bensouda, est un avocat gambien la Gambie.

Yammeh reconnu sa défaite à son adversaire, au lendemain de l’élection. Mais dans une pirouette finale, vendredi 09 il rejette ensuite les résultats de l’élection. Une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenté en vain de convaincre Yahya Jammeh à abandonner le pouvoir. Il y a troubler les jours à venir à Banjul.