[Légende id = « attachment_32948 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Peace march in Colombo, 2006. Image credit: Humanity Ashore. Paix mars à Colombo, 2006. Crédit image : l’humanité sur la terre ferme. / [caption]

[vedette] Je voudrais voir la prochaine génération qui grandit dans un pays Pacifique, où les suicides, la violence et la mort compte ne font pas partie d’une routine quotidienne. [/standout] Trente ans plus tard, le souvenir de ce qui s’est passé le 28 juillet 1983 est encore frais et cette date reste un point de repère crucial dans l’histoire dramatique de Sri-Lanka. Après la mort de 13 soldats par les LTTE (Liberation Tigers of Tamil Eelam), cingalais mobs se venge et tué des milliers de Tamouls dans tout le pays. Le pogrom est devenu noire juillet et il a déclenché une guerre civile qui a duré 26 ans.

Ce qui distingue les innombrables actes de violence pendant toute la durée du conflit est la participation des civils. Il n’était pas les forces gouvernementales officielles qui étaient les auteurs de violence. C’était des foules de jeunes Cinghalais qui ont pillé des maisons et magasins, armés avec précision avec les listes électorales pour se différencient des « autres ». Alors que la police se tenait près et le gouvernement soutenait leur, ils haché, tué et brûlé les citoyens tamouls.

Je fais partie de cette génération, née et élevée au cours de la guerre civile, et je fais partie d’un pays qui, avant et après le conflit, a été marqué par la forte militarisation. Je voudrais voir la prochaine génération qui grandit dans un pays Pacifique, où les suicides, la violence et la mort compte ne font pas partie d’une routine quotidienne.

La guerre est finie et il est maintenant temps d’avancer. Le gouvernement reconnaît également que Sri Lanka doit accorder la priorité à la réconciliation et reconstruction afin de faciliter la transformation des conflits. Mais dans un pays où les restes de guerre sont devenus précieux souvenirs et des machines à tuer sont devenus des jouets dans les parcs urbains, il est en effet possible pour la réconciliation authentique et transformation des conflits s’enraciner ?

Les agitations anti-musulman en cours dans le pays mettre davantage en doute et suscitent des craintes renouvelées. Suite à l’annuelle célébration de juillet noir, le 11 août une foule bouddhiste ont attaqué une mosquée musulmane près de Grandpass, Colombo. C’est seulement l’attaque la plus récente d’une campagne systématique de haine contre les musulmans Sri-lankais.

Les médias sociaux sèment la haine avec un nombre de pages anti-musulman. Plus tôt cette année un groupe de Cinghalais bouddhistes a commencé à boycotter les aliments halal et des boutiques de vêtements musulman populaire, grâce à une série bien organisée des protestations publiques qui ont attiré le soutien de grande. Les Ulama tous des Jamiyathul de Ceylan (ACJU) fut contraint de « volontairement » terminer le processus de certification halal pour tous ses produits les. La liste des endroits Tamil ciblé est longue : il y avait des attaques dans un magasin de mode appartenant à des musulmans dans la banlieue de Colombo, dans un étal de viande bovine à Tangalle et dans une mosquée près de Grandpass au début de la fête de l’Aïd. La mosquée était attaquée par une foule de moines bouddhistes, la police se présenta sans intervenir.

Le patronage d’État dont jouit les groupes extrémistes cinghalais bouddhistes comme Bodu Bala Sena, puissance de Ravana et Sinhala Ravaya c’est impardonnable dans cette série d’incidents. Les actions de ces groupes sont tolérées par le gouvernement et, à certains moments, encouragées. Les négociations entre Bodu Bala Sena et ACJU sur le boycott Halal étaient gérées par la défense et Urban Development Secretary Gotabaya Rajapaksha. Il est ouvertement associé à Bodu Bala Sena : le rôle de l’État est presque neutre.

Les attaques et les menaces de ces factions de Cinghalais bouddhistes sont apparentent à terrorisme. La seule différence est que ces groupes bénéficient de patronage d’État évident, travaillant comme une patte de chat populaire pour le gouvernement. La seule réponse du président était de demander les éditeurs des principaux journaux de s’abstenir de couvrir les attaques anti-musulmans. Dans notre contexte d’après-guerre fortement militarisée, uniquement grâce à la protection de l’état ces groupes peuvent exercer leurs activités sans craindre de poursuites.

[Légende id = « attachment_32950 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Tamils's March, 2009. Image credit: Flickr/Lewishamdreamer Mars de Tamouls 2009. Crédit image : Flickr/Lewishamdreamer/ [caption]

[vedette] Alors qu’il n’y a guère d’espoir d’une intervention gouvernementale, heureusement il y a indépendant des groupes de citoyens qui sont contre-attaquer la campagne anti-musulmans. [/standout] Ces attaques et ce niveau d’impunité encore divisent la société Sri-lankaise déjà fragmentée. Alors qu’il n’y a guère d’espoir d’une intervention gouvernementale, heureusement il y a indépendant des groupes de citoyens qui sont contre-attaquer la campagne anti-musulmans. Quelques pages de parodie perspicace comme Aadivaasi et S’ennuient sans guerre a lancé un débat sur l’absurdité de ce qui se passe et soulignent les risques de la direction, que le pays a pris. Bien que ces pages soient insuffisantes pour contrer le discours de haine radicale, ils prouvent qu’il y a un pourcentage significatif de la population là-bas qui ne tolérons pas cet extrémisme. J’espère que ce sera un point de ralliement pour les masses silencieuses, aidant à briser l’emprise d’inertie qui couvertures du pays.

Malgré la violence, nous sommes un nouveau tournant dans notre marche vers un pays Pacifique et une société multiethnique approche à grands pas. Un résident de Colombo et une femme tamoule qui ont tout perdu en juillet noir a déclaré dans une interview avec la BBC:

si tout va bien, rien ne va se produire à nouveau. C’est ce que nous ressentons, parce que je pense que c’était une leçon dont tous les côtés ont appris... La guerre de trente ans a enseigné deux côtés également, je pense. Ils ont traversé assez souffrance.
Je suis membre de la communauté bouddhiste cinghalais et je ne suis pas sûr que nous avons appris la leçon du juillet noir ou qu’on s’en souvient. Si nous continuons à ignorer les signes d’une violence accrue et nous permettons à nos politiciens protéger les groupes extrémistes, nous vivions à nouveau la même situation de ces derniers jours de juillet 1983. Le fanatisme cette fois sera contre la communauté musulmane. Les auteurs seront les mêmes, avec l’ajout des extrémistes bouddhistes.