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La semaine dernière, Bosnie a tenu sa septième série d’élections depuis la fin de la guerre de 1992-1995. Situé dans un contexte de poursuite stagnation sociale, économique et politique et à la suite des protestations sociales en février, un tel événement aurait dû présenté les citoyens de Bosnie avec une occasion idéale pour le changement. Pourtant, comme les votes ont été comptés par la Commission électorale centrale, une chose est devenue évidente : parmi les 54 % des citoyens qui ont choisi d’exercer leur droit démocratique, la majorité a - consciemment ou inconsciemment - voté pour plus de la même.

Kurt Bassuener, associé principal pour la démocratisation politique Council de Sarajevo et le conseiller K-143, explique que ce n’est guère surprenant. Il n’est pas les citoyens qui sont en faute, mais le système : « citoyens ont renoncé à des élections comme vecteurs de changement ». Tandis que les partis d’opposition ont augmenté leur part des voix, dépassant la majorité au pouvoir à tous les niveaux, il semble loin d’être probable qu’ils seront en mesure de surmonter leurs différences et former des coalitions travail. Bassuener explique que « personne n’est un acteur irrationnel dans ce système... c’est juste que les incitations perverses éclipser les bons ».

Cette critique du système électoral n’est pas nouveau en Bosnie. Tant le Conseil de l’Europe et la communauté internationale dans son ensemble ont longtemps critiqué constitution discriminatoire de la Bosnie, qui interdit les individus issus de groupes minoritaires de la course aux élections. Au cours des cinq dernières années, aucun progrès n’a été déposée sur l' associé affaire Sejdić-Finci, et il reste l’un des principaux obstacles pour le système démocratique bosniaque et le chemin d’accès du pays à l’adhésion à l’Union européenne ; dont le dernier est souvent présenté comme essentielle à la stabilité à long terme.

Avis de Bassuener, cette absence de progrès « souligne la réalité que vous ne pouvez pas modifier le système par le biais du système », une idée qui se trouve au cœur de son implication avec Koalicija 143 (Coalition 143). Ce point de vue est soutenu par son collègue Jasmina coliques, coordonnatrice par intérim au K-143. Elle dit que « jusqu'à présent, des mesures progressives de la réforme sont restés à des niveaux inférieurs et n’ont pas eu d’incidence sur la constitution ». À son avis, tout changement au système démocratique de la Bosnie doit traiter d’abord avec la réforme constitutionnelle, « sinon vous ne pouvez pas attendre il à suivre ».

Qui y est situé au cœur de K-143, une coalition civique qui a lancé un modèle constitutionnel réformer cette Bassuener et coliques crois aide à construire « une paix durable ». Menés par le Centre pour la coopération civique à Livno et le Centre pour constitutionnelle et études sur la gouvernance, la coalition d’ONG préconise un modèle de «municipalisation». La solution proposée verrait un changement complet du système actuel de gouvernance à plusieurs niveaux vers celle d’une structure à deux niveaux : un seul gouvernement national au niveau de l’Etat et 143 municipalités au niveau local. Un certain nombre de pouvoirs depuis les couches intermédiaires abolis du gouvernement - cantons et entités - devrait être dévolu vers le bas, tandis que le reste devrait être poussé vers le haut à l’État.

Bassuener explique que l’idée est fondée sur la croyance qu’au sein de la Bosnie « il existe une vaste, atomisée circonscription potentielle pour un pays très différent » – les citoyens ordinaires qui souffrent de la même manière, indépendamment de l’identité ethnique, dans le système actuel. En fin de compte, l’objectif est de créer une culture de prise de décisions au sein de la sphère politique qui repose sur le « égoïsme rationnel plutôt que contraintes basées sur l’appartenance ethnique », ainsi que d’accroître l’efficacité, la transparence et donc responsabilité de gouvernance.

Sans surprise, une solution aussi radicale dans la nature a fait l’objet de critiques - pas moins de dont il a l’intention d’inspirer un processus d’ample constitutionnelles et institutionnelles changent dans un tel contexte délicat. En outre, plusieurs critiques ont remis en question juste comment K-143 a l’intention de promouvoir un réseau de changement qui nécessite le mandat des élites très qu’elle cherche à réduire.

Toutefois, les coliques explique que la vision derrière un tel projet n’est pas nécessairement un changement immédiat, dramatique et certainement pas celle qui consiste à n’importe quel sentiment d’imposition. En effet, K-143 cherche à construire une circonscription civique de l’ensemble de l’État. Son plan est d’aborder le problème sous plusieurs angles, cherchant le soutien ascendante des communautés locales, des maires et des politiciens niveau commune, alors qu’il travaillait en même temps avec la communauté internationale à augmenter la pression par le haut. L’espoir est que les acteurs au sein du système politique actuel seront obligés envers le changement progressif, que Bassuener et coliques reconnaissent que cela prendra inévitablement le temps. Dans leurs propres mots, « il pourrait être 20 ans ou plus. C’est la réalité ».

Bassuener élucide que telle stratégie nécessite « une forte intensité de main-d'œuvre, porte à porte approche ». En effet, le désir d’obtenir la participation des communautés locales sur le plan personnel est également destiné à aider à apaiser les craintes de la population au sujet de changement fondamental, permettant K143 faire comprendre les mécanismes de protection ethnique qui ont été incorporés dans les réformes. Ainsi, K-143 a pour but de visiter chacun des 143 municipalités de Bosnie au cours de l’année à venir pour identifier les individus, organisations et agents de changement qui sont disposés à soutenir le mouvement. Pensant à 2015-16, K-143 envisage d’utiliser cette prise en charge pour exécuter un modèle de simulation de son Parlement proposé, destiné à « démontrer que les questions examinées insolubles dans le système actuel pourraient être résolubles dans le nouveau cadre ».

La voie à suivre est loin d’être simple pour K-143, surtout lorsqu’on considère certains d'entre les revers qu’elle a connu depuis sa création – qui vont du financement, à des obstacles bureaucratiques. Bassuener admet qu’il n’y a « aucune garantie de succès ». Toutefois, les coliques et lui restent pilotées par le soutien positif qu’ils ont reçu par leur travail de sensibilisation et de leur prise de conscience du mécontentement croissant des citoyens avec le statu quo. Derrière tous leurs efforts est la connaissance que la Bosnie actuelle, ethno-territorialement divisée est un pays « vivre sur du temps emprunté ».