Comme les élections générales en approche du Burundi, tension augmente chez les jeunes et en particulier ceux qui sont membres de différents partis politiques. Les élections sont aura lieu entre mai et juin 2010.

Depuis 2009, ces tensions ont été manifestées dans un lieu peut-être surprenant ; lors de manifestations sportives. Certains groupes de jeunes ont organisé des manifestations et rassemblements de sport, comme un moyen d’illustrer leur force et d’intimider ceux qui ne partagent pas leurs opinions politiques.

Ce phénomène a été vu dans la partie nord du Burundi (Muyinga), où des affrontements violents ont été signalés ces derniers mois entre groupes de jeunes affilié au parti CNDD-FDD au pouvoir d’un côté et les membres de l’UPD et le FRODEBU, deux du principal parti d’opposition parties d’autre part.

La situation est alarmante car elle sape la cohabitation paisible qui se rétablissait au Burundi. Il y a une certaine méfiance et manque de solidarité entre certaines personnes dans les zones rurales, où nous avons vu se divise le long des lignes politiques et actes d’intimidation et même de la violence.

Au cours d’un cercle d’étude tenu le 22 novembre 2009, membres du Club de jeunes Amahoro exprimé leur profonde préoccupation sur la question. Ils ont invité les jeunes à résister aux manipulations politiques et à adopter une participation de fair play et non violents et démocratique dans la reconstruction du Burundi. Ils ont rappelé que la même situation s’est produite entre 1993 et 1996 et victimes de telles manipulations sont principalement des jeunes. Les sentiments des participants ont été résumés par Adelard Kakunze, un membre du Club de jeunesse Amahoro : « Comme nous avons déjà vu les conséquences de cette manipulation dans le passé, pourquoi la jeunesse au Burundi semble rester inconsciente des dangers de ces actions ? »

Correspondant local pour le Burundi, 21 janvier 2010